Articles universitaires

Polémique Pape

LECLERCQ Emmanuel
Dimanche 29 Mars 2009 (Paris 7ième)
9h30- 10h45
Jeunes Témoins de la Vie Humaine
Conférence dispensée devant La Chaine Parlementaire (LCP).

 

Thèmes :

I partie : « l’affaire » de  L’excommunication brésilienne ».

II partie : le Pape et le sida (voyage du Pape en Afrique. Mars 2009)

 

                                                        Chers Amis,

 

INTRODUCTION

Permettez moi tout d’abord de remercier les organisateurs de ce we nationnal. J’ai été très touché du fait qu’ils me demandent d’intervenir. Je voudrai leur exprimer toute ma profonde gratitude.

L’objet de cette intervention portera sur deux sujets brûlants qui, pendant plusieurs semaines ont fait la « une » de l’actualité et qui malheureusement ont été pour le Pape et l’Eglise un « tsunami ». En effet, ce fut (et c’est encore) un véritable « lynchage » médiatique qui s’est déversé sur l’Eglise et bien-entendu sur Notre Saint Père.

Je commencerai  dans une première partie, par présenter « l’affaire brésilienne » et en seconde partie, je tenterai d’éclairer et d’expliquer les propos du Pape qu’il a tenu dans l’avion qui le conduisait en Afrique il y a quelques jours.

 

I PARTIE

 

 

  1. I.                   « l’affaire »  de « l’excommunication brésilienne ».

Je voudrai tout d’abord relaté la « une » des journaux le lendemain de l’excommunication.

–          Dans l’Express » le 9 mars 2009 : « L’archevèque de Recif, dans le nord-est du Brésil, a excommunié une femme pour avoir fait avorter sa fille de 9 ans, violée par son beau-père. La décision du Prélat a été salué par le Vatican.( …). L’archevèque sud-américain aurait pu fermer les yeux à l’exemple de nombreux hommes d’Eglise par souci d’humanité. Non il a décidé de sévir : son cri ulcéré a été repris, salué, amplifié à Rome. Le Cardinal Giovannni Batista Re, Prefet de la congrégation pour les Evèques et président de la commission pontificale pour l’Amérique Latine, déclarait ainsi au quotidien « la Stampa » : « l’Eglise a toujours défendu la vie et doit continuer à le faire, sans s’adapter aux humeurs de l’époque ». Ce groupe de mot (humeurs de l’époque) a été complétement déformé ! voilà ce qu’écrit Claire Chartier (journaliste à l’Express) à la suite de cette déclaration : « A en croire ce dignitaire de la Curie –Celui- là même qui signa, en janvier dernier, le décret suspendant l’excommunication des évèques intégristes de Mgr Lefevbre, au christianisme pourtant bien discutable- ne pas condamner eût donc consister à céder à l’air du temps. Là où il n’est question  que d’humanité dans plus grande expression, terme universel s’il en est, le prélat empourpré renvoie à l’idée «  de bien pensance » et à cette modernité dont Rome dit le lus grand mal lorsqu’elle met en difficulté les dogmes fondamentaux de l’Eglise. Fermer les yeux, se rendre sourd, aux « impurs » et au monde : telle est l’image renvoyée aujourd’hui par le Vatican au peuple de Dieu, les fidèles. Après la main tendus aux schismatiques lefbvristes (que les intéressés ont refusé) et le scandale du Prélat antisémite Richard Williamson, l’institution catholique s’enferre dans une attitude ultra conservatrice et insensible aux tourments des hommes et des femmes auxquels, pourtant, l’Eglise est censée prêter toute son attention. Est-ce vraiment de cette source que jaillira le renouveau ? »

–          le Monde (11 mars 2009) sous la plume de Stéphane le Bars :  « Le soutien du Cardinal Re à son confrère brésilien laisse sans voix de nombreux responsables religieux.(…) En sortant de cette dramatique affaire du seul contexte brésilien, dans lequel certains responsables catholiques auraient souhaité la cantonner, la caution venue du Vatican, interroge directement la doctrine de l’Eglise que la question de l’avortement-canoniquement puni d’excommunication automatique- et fait douter de la capacité ou de la volonté du gouvernement de l’Eglise à parler aux croyants ».(…). « Avec des déclarations comme celles du Cardinal Re, on est face à un raisonnement essentialiste, ontologique, qui semble ne plus avoir aucune notion des situations concrètes ». « affligeant lâche encore un évèque, visiblement affecté par une affaire qui lui a déjà valu des courriers électroniques de fidèle interloqués et des discussions dans son diocèse. « De telles prises de positions sont tellement loin de l’Evangile. Il y a des fois où il vaudrait mieux se taire et se contenter d’accompagner les souffrances des gens. L’Eglise, est certes dans son rôle lorsqu’elle dit qu’il faut protéger la vie dès la conception, mais devant un tel drame, il faut porter une parole de compassion, pas excommunier s’indigne cet Evêque qui, comme beaucoup de religieux, a déjà spirituellement accompagné des femmes ayant avorté ».

–          La Croix  daté du 9 mars 2009 dans son éditorial: le journal y regrette que la « réaction de l’évêque brésilien, dans su durêté légaliste, (aille) de fait à l’encontre du message de vie que l’Eglise veut faire entendre ». « Cette affaire donne des arguments à tous ceux pour qui le combat en faveur de la vie est une posture passéiste et ultra-conservatrice » déplore le quotidien.

Ce même quotidien en date du 12 mars 2009, relate la réaction de plusieurs évêques français sous le titre : « Exommunication au Brésil : plusieurs évêques élèvent la voix ». En effet plusieurs évêques français exprime publiquement leur incompréhension (Mgrs Turini (Cahors)) : « pourquoi ajouter de la sévérité à tant de souffrance ? je défends  et défendrai toujours la dignité et le respect de la vie de son origine à son terme,ajoute t-il, tout en rappelant cependant que « l’amour et la miséricorde parlent toujours plus fort, dans les Evangiles, que la comdamnation et l’exclusion ». Mgr Patenôtre, au nom de la mission de France juge cette décision « inacceptable ». Dans une lettre adressée à Mgr Sobrinho, Mgr Daucourt (Nanterre), s’adresse avec fermeté à son confrère brésilien : « dans cette tragédie écrit-il, vous avez ajouté de la douleur à la douleur et vous avez provoqué de la souffrance et du scandale chez beaucoup de personnes à travers le monde ». Les évangéliques (qui attirent beaucoup de catholiques actuellement au Brésil) poursuit Mgr Daucourt, sont également opposés à l’avortement mais ils ne proclament pas de condamnation publique ; ils estiment qu’il y a d’autres moyens que l’excommunication « pour dire à nos communautés que le comportement ou les paroles de tels catholiques, ne sont pas en accord avec ce que l’Eglise comprend  et croit de la volonté de Dieu.

Voilà quelques articles de presse énonçant depuis plusieurs semaines cette excommunication brésilienne. Pourquoi au juste toutes ces polémiques ? Essayons de retracer exactement l’évènement. C’est ainsi que nous laisson la parole au Père Edson Rodrigues curé de Alagointha, qui a accompagné les parents de la victime. Il s’est livré à Famille Chrétienne en date du 21 mars 2009. Article intitulé : « les parents, hostiles à cette extrémité, auraient été victime de pressions illégales » :

« Notre ville a été secouée par une nouvelle tragédie : une enfant de 9 ans victime d’abus sexuels de son beau-père était enceinte de jumeaux. Sa sœur ainée agée de 13 ans avait subi les même sévices. Cette horrible histoire durait depuis près de 3 ans.

Quand le conseil de Alagoinha a découvert les faits, il a tenté de tout mettre en œuvre pour aider les enfants et les parents. Le 27 février, la justice a confié les enfants à l’institut médical légal de Caruaru, dans l’Etat de Pernambuco, puis à l’institut médical des l’enfance de Recif pour effectuer des examens. C’est à cet endroit que la victime a rencontré une assistance sociale du nom de Karolina Rodrigues et son assistance Marie-José Gomes. Cette dernière a refusé l’hypothèse de l’avortement au nom de sa conscience chrétienne. Karolina a décidé de porter ce cas devant le conseil de Alagoinha. Les cinq conseillers de la ville ont refusé pour les mêmes motifs (…). Le 28 février, je suis invité à participer au conseils de l’institut médical de l’enfance de Récif en compagnie de Marie-José Gomes et de deux membres de notre paroisse. Nous en profitons pour aller visiter la victime et sa mère. Elle m’avoue avoir signé les papiers…je m’inquiète parce que cette femme est analphabète. Comme elle est incapable d’apposer sa signature ; on a pris ses empreintes digitales. Je lui demande ce qu’elle pense à propos de l’avortement. Elle montre ses sentiments très maternels. Et surtout une préoccupation extrême pour sa fille. Elle répond : « je ne veux pas que ma fille avorte ». la maman me parle de son état de santé : « ça va bien. Elle joue avec des poupées que l’on vient de lui donner. Nous repartons avec la ferme conviction que la mère est totalement dévaforable à l’avortement de ses petits-fils. « personne n’a le droit de tuer personne, ajoute-t-elle. Seul Dieu peut disposer de la vie… »

Le 2 mars nous retournons à l’institut de Récif. Nous sommes autorisés à visiter la victime au 4 étage. Mais arrivé au 1 étage, un fonctionnaire de l’institut nous interdit de monter plus haut.

Je suis en compagnie de Marie José  Gomes et de Monsieur Erivaldo qui s’oppose à « l’avortement de ses petits-fils ». Quand l’assistante découvre mon identité elle dit devant tout le monde : il s’agit d’une affaire médical même si le prêtre qui es là estime, pense qu’il s’agit d’une affaire de morale. Nous interrogeons Karolina Rodrigues sur l’état de santé de l’enfant. Elle affirme que tout est déjà résolu avec l’accord de la maman. La procédure médicale va suivre son cours. Elle insiste sur son état critique sans fournir aucun élément de la part d’un médecin. Elle se retranche derrière la loi : dans ce cas, le mieux est de sauver la vie de l’enfant ». Nous répondons : il n’y a pas qu’une seule vie à sauver, mais 3 !

Elle ne veut rien entendre. Karolina Rodrigues demande à Mr Erivaldo de lui parler seul à seul. Pendant près de 25 minutes. En sortant, ce dernier me révèle qu’il vient de changer d’avis à propos de l’avortement : « l’assistante vient de m’a prévenu que ma fille était en danger de mort…s’il elle est en danger, il faut la sauver…quitte à lui retirer les fœtus a –il murmuré…

Tout paraissait alors terminé. C’est alors que l’Archevêque de récif, Dom José Cardaso Sobrinho et l’Evêque de Pesquira, Dom Francesco Biasin, se sont impliqués dans la procédure. Mgr Cardoso a convoqué un groupe de médecins, d’avocats, de psychologues, de juristes pour étudier la légalité de cette affaire. Lors de cette réunion, le 3 mars, à la résidence de l’archevêque, il y avait le directeur de l’institut médical de l’enfance de Récife, Antonio Figuiras. Il a reconnu en public les pressions excercées par katerina Rodrigues. Il a contacté l’hopital pour suspendre l’avortement..

Un peu plus tard, l’Archevêque de Récif reçoit un appel de Mr Figueiras l’informant qu’un groupe féministe « Curumin » aurait convaincu la maman d’accepter un transfert de sa fille vers un autre hôpital. Nous retournons sur place avec Marie-José Gomes. On l’a fait attendre en prétextant la rotation des équipes (l’enfant était déjà tranférée). Personne n’ose lui dire quelque chose. Comment l’état de la victime a-t-il pu changer si rapidement ? qu’est ce que le « Curumin » a pu dire à la mère ?

Le 4 mars, nous apprenons que l’enfant est internée à l’hôpital de CISAM (Centre intégral de Santé Amaury de Medeiros) spécialisé dans les grossesses à risques. Cela se trouve au nord de Récif. Notre espoir de voir les deux enfants vivant disparaît brutalement. Tout cela à cause d’une manipulation de conscience et d’un manque de respect pour la vie humaine.

J’ai raconté tout cela pour que les gens sachent la vérité ».

Nous venons donc de raconter exactement ce qu’il s’est passé. Ne jugeons en aucun moment la décision d’excommunication de la mère prise par par Mgr Cardoso Sabrinho. Mais tentons de comprendre exactement ce qu’est l’excommunication et son pourquoi.

Dans la Chartre des personnels de la santé, édictée en 1995 par le Conseil Pontifical pour la pastorale des service des la santé, il est précisé, à l’article 141, que « en certains cas, en refusant l’avortement, on porte préjudice à des biens importants qu’il est normal de vouloir sauvegarder ». le texte évoque notamment « le cas de la santé de la mère » et celui « d’une grossesse dont l’origine est le viol ». Sans méconnaitre ou minimiser ces difficultés et les raisons qui les soustendent », il confirme que « la vie, en fait, est un bien trop fondamental pour être mis en comparaison avec certains inconvénients même graves ».

L’Eglise a reconnu à ce titre l’exemplarité d’une femme, Ste Gianna Beretta Molla. Opérée d’un fibrome dans l’utérus, elle a demandé explicitement que l’on sauve son quatrième enfant avant de mourir quelques jours après la naissance, en 1962. Mais cette mère héroïque, n’est pas moralement contrainte aux choix auquel elle s’est sentie librement appelée. Contrairement à certaines idées reçues l’Eglise n’exige pas qu’une femme enceinte sacrifie sa vie pour conduire une grossesse à son terme. L’article 142 de la même charte évoque en effet certaine situations particulières « quand l’avortement s’ensuit, comme conséquence prévue, mais non convenue et non voulue, simplement tolérée, d’un acte thérapeutique inévitable pour la santé de la mère, celui est moralement légitime ».

Ce type de disposition s’applique t-il à ce cas ? à première vue, non. L’avortement pratiqué par les médecins sur la petite fille violée ne semble pas la conséquence d’un acte thérapeutique inévitable pour sa santé, mais l’acte lui-même. Il est à ce stade, nécessaire de préciser la définition de l’avortement tel que le rappelle l’encyclique Evangelium Vitae : « meutre délibéré et direct, quelque que soit la façon dont il est effectué, d’un être humain dans sa phase initiale de son existence, située entre la conception et la naissance » (art 58).

L’interruption volontaire de grossesse n’est pas le seul moyen à la disposition des médecins pour assurer la santé et la vie de la mère. En restant à ce niveau médical de froide logique, en ignorant les circonstances extrêmes, humaines et sociales dans lesquelles se déroulaient le drame de cette grossesse d’origine criminelle, et en  ne prenant pas en compte le coût physique voire économique d’une telle opération, on pourrait effectivement remarquer qu’une délivrance très précoce par  césarienne aurait pu être tentée dans ce cas, sauvant la mère, et sauvegardant, ne ce fut-ce qu’un moment, l’existence des enfants.

Quant à l’excommunication, quelle que soient, dans le cas brésilien, sa pertinence et la pertinence de son mode de communication- il faut souligner ce que dit l’article 145 de la même charte : elle est motivée par la « gravité du péché d’avortement et de la mentalité courante ». Elle «  a une signification essentiellement préventive et pédagogique » qui vise à « secouer l’insensibilité des consciences ». En France, où l’anesthésie des consciences se double de profondes souffrances personnelles et sociales liées à l’avortement, il y a fort à faire pour expliciter que l’excommunication est pour l’Eglise « un constat » lorsqu’il y a objectivement une faute grave, afin que, sur le lieu de cette faute, la miséricorde infinie de Dieu soit appelée et accueillie. C’est donc en principe un « service » rendu à son destinataire. Car aux yeux de l’Eglise « rien n’est perdu ». C’est ce que souligne Jean-Paul II dans « Evangelium vitae » aux femmes ayant avorté. Il les invite à s’ouvrir au « Père de toute miséricorde ».

Ayant compris cet exemple d’excommunication au Brésil, et ayant entendu beaucoup de polémiques, laissons enfin la parole à Mgr Fisichella ( président de l’Académie pontificlae pour la vie) qui juge inopportune l’excommunication de la mère ayant fait avorter sa fille, c’est à dire que l’on ne peut pas parler d’excommucation.

En une de « l’observatore Romano », daté du 15 mars 2009, Mgr Fisichella estime qu’il « n’y avait pas besoin tant d’urgence et tant de publicité ».La fillette devait d’abord être défendue,entourée et caressée avec douceur pour lui faire sentir que nous étions tous avec elle; tous sans aucune distinctions.

« Avant de penser à l’excomunication, il était nécessaire et urgent de protéger sa vie innocente et de la ramener à un niveau d’humanité dontnous autres, hommes d’Eglise,devrions être maitres » a insisté Mgr Fisichella. S’il a reconnu que la petite brésilienne « portait en elle d’autres vies innocentes comme la sienne, bien qu’elle soit le fruit de la violence, des vies qui ont été supprimées, Mgr Fisichella a préciser que cela ne suffit pas pour prononcer « un jugement qui tombe comme un couperet ».

S’adressant directement à la petite fille, lePrélat a assuré: « nous sommes de ton côté, nous partageons avec toi la souffrance que tu as éprouvée, nous voudrins tout faire pour te rendre la dignité dont tu as été privée et l’amour dont tu auras encore besoin ; ce sont les autres qui méritent l’excommunication et notre pardon, pas ceux qui t’ont permis de vivre et qui t’aideront à retrouver l’espérance et la confiance.

Par ailleur, Mgr Fisichella a tenu à rappeler que « l’avortementprovoqué a toujours condamné par la loi morale comme un acte intrinséquement mauvais et cet enseignement reste inchangé ». Le Concile Vatican II dans Gaudium et Spes(document de grande ouverture et de perspicacité en référence au monde contemporain), utilise de manière inatendue des paroles claires et très dur contre l’avortement.

Ainsi « une collaboration formelle constitue une grave faute qui, quand elle est réalisée, porte automatiquement au dehors de la communauté chrétienne ». Techniquement, le code de droit Canon utilise l’expression « latae sententiae » pour indiquer que l’excommunication s’actualise au moment même où le fait arrive a expliqué Mgr Fisichella.

Ainsi pour ce dernier, il n’y avait pas besoin d’une telle urgence et publicité pour déclarer un fait réel qui s’actualise de manière automatique. Pour le haut Prélat  ce qui était le plus important, « c’était le signe d’un témoignage de proximité avec celui qui souffre, d’un acte de miséricorde qui, tout en,maintenant le principe ferme, est capable de regarder au delà de la sphère juridique pour atteindre ce que le droit prévoit comme but de l’existence: le bien et le salut de ceux qui croient dans l’amour du Père et de ceux qui accueillent l’Evangile du Christ comme des enfants »

Mgr Fisichella  explique donc qu’en loccurence, dans ce cas dramatique, la mesure d’excommunication ne s’applique pas.

Mgr Sobrinho n’a excommunié personne, mais seulement rappeler une norme qui existe dans le droit. Il a rappelé que ce type d’acte ouvre à de telle possibilités, en accord avec ce que prévoit le droit canonique.

Comme le souligne le Cardinal Barbarin, « c’est en France, malheureusement et dans bien d’autres pays,  où l’on parle maintenant « d’avortement pour raison de convenance personnelle » qu’il serait bon d rappeler l’enseignement de l’Eglise. Chacun pourrait reprendre les textes du Catéchisme de l’Eglise Catholique (2272-2322) qui prolongent ceux du Concile Vatican II sur le sujet (Gaudium et Spes 27 et 51).

Le Cardinal Barbarin invite à une prise de recul, à un approfondissement des textes et à la prière.

Confions à Marie, Aurore du Monde Nouveau et Mère des Vivants, la cause de la Vie.

Confions à Marie, Notre Mère tous ces enfants, ces saints innocents, arrachés à la Vie par ce crime qu’est l’avortement.

Confions à Marie toute cette famille brésilienne. que les jumeaux et tous les avortés nous protège et nous montre le chemin d’Espérance et de Vie!

 

II PARTIE 

 

 

 

II           Le Pape et le sida  (Voyage africain. Mars 2009)

J’aimerai en seconde partie revenir sur les propos de Notre Saints (propos sur le Sida et le préservatif). Propos qui malheureusement ont suscité de très nombreuses et vives réactions.

Permettez moi de vous livrer quelques propos lus dans la Presse; proposde quelques « personnalités »

-Juppé=dit avoir « l’impression que le Pape vit dans une situation d’autisme total ».il poursuit: « ce Pape commence à poser un vrai problème.

–         Daniel Cohn-Bendit: « c’est presque du meutre prémédité. Il y en a assez avec ce Pape ».

–         Bertrand Delanoe: as estime « irresponsable » et « contraire  à la vérité ».

–         Laurent Fabius:il assure avoir « beaucoup d’amis chrétiens extrémement choqués ».

–         Bernard Kouchner a exprimé une « très vive inquiétude devant les conséquences ».

–         Roselyne Bachelot, a indiqué être « catastrophée » par les « contre-vérités ».

–         Marie-George Buffet du Parti Communiste, a parlé de déclarations « criminelles » et « irresponsables ».

–         Fillon: Il a désapprouvé les propos du Pape jugeant qu’il fallait inviter les gens à se protéger contre le sida. « Le Pape est un théologien mais tout ne peut être réduit à la théologie (…) Il faut préserver la vie, c’est une priorité absolue; il faut se protéger soi-même et il faut protéger les autres; c’est le seul message qui vaille aujourd’hui, surtout quand on voyage en Afrique dans un continent qui est aussi frappé par cette terrible maladie ».

–         Dans la Dépèche: Un curé du Lot excommune le Pape: Le Père Gérad Bessière, 81 aans, de Luzech dans le lot, est « entré en résistnce ». Il est l’auteur d’une lettre qui fait le tour du monde. Son titre: « j’ai excommunié Benoit XVI ». Que reproche t-il au Pape? il l’explique: « j’ai excommunié Benoit XVI alors que Lui, venait de lever l’excommunication des Evêques intégristes. Depuis fin janvier, j’ai cessé de nommer l’Evêque de Rome dans la prière eucharistique. Pendant la Messe, j’ai fais une paranthèse ». il ajoute: « dans les eglises anciennes, quand il y avait des chamailleries, on cessait de faire mention pendant la messe des camarades aveclesquels on était en pétard ».

Prions pour toutes ces personnes…Ne les jugeons pas, mais confions les à  La Miséricorde du Père Céleste.

Il est important maintenant d’éclaircir la situation. Pour cela, permettez moi de vous relater exactement les faits:

Qu’a dit exactement le Pape: voici le texte complet :

Question de Philippe Visseyrias de France2:

-Saint Père, parmi les multiples maux dont souffrent l’Afrique, il y a aussi, en particulier celui de l’épidémie du Sida. La position de l’Eglise catholique quant aux moyens de lutter contre ce fléau est souvent considérée comme irréaliste et inefficace. Aborderez vous ce thème durant le voyage?

Réponse de benoît XVI:

« je dirai le contraire. Il me semble que l’entité la plus efficace, la plus présente sur le front de l lutte contre le sida est vraiment l’Eglise catholique, avec ses mouvements et ses diverses structures. je pense à la communauté San’Egidio qui accomplit tant, de manière visible mais aussi invisible, pour la lutte contre le sida, aux Camilliens, à toutes les religieuses qui sont à la disposition des malades…Je dirai qu’on ne peut surmonter ce problème du sida uniquement avec des slogans publicitaires. Si on n’y met pas l’âme, si on n’aide pas les africains, on nepeut pas résoudre ce fléau par la distribution de préservatifs: au contraire, le risque est d’augmenter le problème. La solution ne peut se trouver que dans un double engagement: le premier, une humanisation de la sexualité, c’est-à-dire un renouveau spirituel et humain qui apporte avec soi une nouvelle manière de se comporter l’un avec l’autre, et le deuxième, une véritable amitié également et surtout pour les personnes qui souffrent, la disponibilité, même au prix de sacrifice ,de renoncements personnels, à être proches de ceux qui souffrent. Tels sont les facteurs qui aident et qui conduisent à des progrès visibles. Je dirai donc que c’est là notre double force: renouveler l’homme intérieur, donner une force spirituelle et morale pour un comportement juste dans la manière de considérer son propre corps et celui d’autrui, et d’autre part, cette capacité à souffrir avec ceux qui souffrent, d’être présents aux côtés de ceux qui traversent des épreuves. Je crois que c’est là, la juste réponse, et c’est ce que fait l’Eglise, offrant ainsi une aide très grande, et importante ».

Tentons vraiment de comprendre les propos de Benoît XVI:

L’Eglise a ouvert trois fronts pour combattre « le terrible fl éau du sida », rappelle le Père Lomardi, directeur de la salle de Presse du Saint Siège: « l’éducation à la responsabilité, la recherche médicale et la diffusion des thérapies, et l’assistance aux malades.

Analysons ces 3 fronts, en rappelant finalement que le Pape n’a fait que rappeler les positions  de l’Eglise catholique et les lignes essentielles de son engagement pour combttre ce terrible fléau du sida.

1 front: « l’éducation à la responsabilité » des personnes dans l’usage de la sexualité et la réaffirmation du rôle essentiel du mariage et de la famille ».

2 front: « la recherche et l’application des thérapies efficaces contre le sida, et leur mise à la disposition du plus grand nombre possible de malades grâce aux nombreuse initiatives et aux institutions sanitaires ».( Le Pape a cité Sant’Egidio, les Camilliens et les religieuses: en tout 25% des structures s’occupent des enfants né séropositifs et spécialement des orphelins du sida. Le Pape a également demandé aux entreprises pharmaceutiques la gratuité des thérapies).

3 front: « l’assistance humaine et spirituelle des malades du sida et de tous les souffrants, qui sont depuis toujours dans le coeur de l’Eglise ».

Telles sont les directions dans lesquelles l’Eglise concentre son engagement, elle ne considère pas que viser seulement à une large diffusion des préservatifs soit en réalité la voie la meilleure, la plus prévoyantes ou la plus efficace pour combattre le fléau du sida et protéger la vie humaine.

Autrement dit le Pape et le Père Lombardi affirment que la diffusion du préservatif reste inéfficace si on ne combat pas aussi sur ces 3 fronts. Sans l’éducation « à la responsabilité »,  « si on n’aide pas les Africains », dit le Pape, cela pourrait même « aggraver le problème ».

Benoît XVI n’a fait que finalement rappeler la stricte vérité qu’avant lui d’éminents autorités médicales et scientifiques ont démontrée, particulièrement le Professeur Henri Lestradet, de l’Accadémie de Médecine, à travers ses remarquables et incontestables travaux en la matières.

Sur toute boite de préservatifs en vente dans le commerce, il est écrit bien lisiblement que « le préservatif ne constitue pas une méthode efficace à 100% contre les MST et le virus du sida ». Alors qui croire? la science ou Benoît XVI! les deux!!

En effet, le préservatif n’est pas fiable. C’est le constat du Professeur Jean-Pierre Dikès, Président de l’Association Catholique des infirmières, médecins et professionnel de santé. Il est interviewé sur LCI. Voici ce qu’il dit :

« Je constate que plus le préservatif est utilisé et plus il y a de malade du sida. Il n’ y a regarder la courbe des ventes des préservatifs et celle du nombre de malades du sida pour voir qu’elles suivent la même progression. C’est donc bien la preuve que son utilisation aggrave le problème ».

Il poursuit : «  Le préservatif donne une fausse sécurité aux gens. Ils pensent qu’avec les préservatifs ils peuvent aller de droite et à gauche et cela sans changer. Mais c’est faux  selon un rapport de l’Accadémie Française de Médecine, 4% des personnes qui utilisent des préservatifs sont destinées à être infectées par le sida. C’est monstrueux de laisser faire ça. Le taux d’échec de cette technique est élevé et pourtant on continue d’en faire sa promotion ».

On pourrait lire aussi avec intérêt le document de la Congrégation pour la famille sur la non-fiabilité du préservatif.

De plus dans le rapport de l’Académie de médecine de 1996 (voté à l’unanimité) mentionné plus haut, on peut lire (p 46-47) :

« La seule attitude responsable de la part d’un homme séropositif est en réalité de s’abstenir de tout rapport sexuel, protégé ou non, avec un sujet sain (…) L’affirmation mille fois proclamée de la sécurité totale apportée en toute circonstances par le préservatif, est sans aucun doute à la source de très nombreuses contaminations dont on se refuse actuellement à trouver l’origine ».

Enfin permettez moi de vous donner quelques statistiques, statistiques montrant que les préservatifs aggrave les choses, et plus particulièrement statistiques montrant les plus fortes progression du sida en Afrique entre 1991 et 2001 selon l’OMS :

Zimbabwe = + 20.45%  (Animiste)

Afrique du sud = + 19.29% (Protestant)

Mozambique = + 12%  (Animiste)

Cameroun = + 10.46% (Animiste)

Zambie = + 8.03% (Musulman)

Tanzanie =  + 3.64% (Catholique)

Rwanda = + 1.54% (Catholique)

Congo = + 0.81% (Catholique)

Nous remarquons que les premiers pays cités sont ls pays où le taux de distribution du préservatif a été le plus fort !

De plus nous remarquons aussi comme par hasard, les résultats sont les meilleurs dans les pays, là où sévit « l’irresponsable discours de l’Eglise ».

L’Eglise Catholique est de très loin l’organisme qui fait en fait le plus pour lutter contre le sida. Les hommes d’Eglise proches du terrain témoignent de l’abération du discours public actuel :

– Mgr Slattery, Evêque de Tzaneen (Afrique du Sud) :

« l’Afrique du Sud et les pays voisins ont les taux d’infection les plus élevés au monde et les taux de distribution de préservatifs également les plus élevés. La conclusion est évidente : plus de préservatifs signifient plus de cas de sida et plus de mort (…) Beaucoup de gens meurent mais on leur dit qu’ils attrapent le sida parce qu’ils n’utilisent pas le préservatif correctement ».

– Mgr Laurent Monsengwo, Archevêque de Kinshasa :

« Le préservatif ‘aggrave le problème car il donne un fausse sécurité, une sécurité qui nen est pas toujours une’ » .

– Cardinal Trujillo, Président du Conseil Pontifical pour la Famille (2003) :

«  Parler du préservatif comme une sécurité revient à jouer à la roulette russe. Dans le cas du sida, ceux en latex sont encore moins sûrs. Certaines études montrent une perméabilité dans 15% à 20% des cas.

Qui peut nier que ces déclarations sont parfaitement VRAI ?

Elles sont même très logiques :

1)      Tout le monde sait que le préservatif n’est pas efficace à 100% même avec des spermatozoïdes bien plus gros que le virus du sida. Pour un usage de contraception ; les chiffres oscillent entre 70 et 90% d’efficacité seulement.

2)      Il est donc bien clair qu’il y a un très gros risque dans chaque relation avec une personne contaminée par le sida et « protégée » par le préservatif : c’est la roulette russe, avec au moins 1 chance sur 10 d’y passer, ce qui est énorme.

3)      Le discours ‘sortez couverts vous êtes tranquilles’ est donc doublement mensonger et criminel sur le seul plan de la santé :

–          parce qu’il ne dit pas la vérité sur les risques et la protection très relative en    mentant au personnes qui se croient en sécurité.

–             parce qu’il incite au vagabondage sexuel et donc à la multiplication des circonstances dans lesquelles les personnes seront en danger de mort.

4)      L’Eglise se préoccupe aussi du plan moral en affirmant que le bonheur durable et vrai ne se constuit pas non plus sur le vagabondage sexuel.

5)      La promotion du préservatif qui encourage en même temps la multiplication des relations à risque aggrave le problème de toutes les manières, sur tous les plans. Car même s’il réduit les risques de transmission physique dans le cadre d’une relation donnée, le discours publiquement matraqué ‘sortez couverts vous êtes tranquilles’ qu’à cause de l’idéologie de la liberté sexuelle ne cherche jamais à changer les comportements, aggraver considérablement les risques de mort car il conduit pratiquement à multiplier des relations à risques qui seraient évidemment considérées autrement par les personnes si elles savaient vraiment ce qu’elles risquent.

La position du Pape est résumée ainsi: « le sida est un véritable fléau. Il nous invite plus que jamais à humaniser la sexualité et à accompagner les personnes malades. Il nous dit donc que ce fléau ne peut-être résolu par la distribution de préservatifs: au contraire, le risque est d’augmenter le problème.

Nous voyons donc oh combien les propos su Pape sont fondés et donc que les polémiques suscités par la suite ne sont absolument pas fondés. Il y a soit une ignorance, soit une critique consciente, dans le but de détruire l’Eglise.

Dans tous les cas, sachons que les Africains, comme le souligne Radio Vatican en date du 25 mars 2009, « ont bien compris le message du Pape. Les ondes poursuivent que « les media occidentaux non » :

« Un exemple de mauvaise information a cherché à obscurcir la signification authentique du voyage du Pape en Afrique : c’est ce que dénoncent les Evêques du Cameroun dans un communiqué qui revient sur les polémiques alimentées par certains media occidentaux à propos des paroles de Benoît XVI sur l’usage du préservatif pour prévenir le sida ».

Les Evêques insistent sur le fait que le Pape « met à l’homme au centre de ses préoccupations et rappelle l’enseignement du Christ et de l’Eglise ».

Ils insistent également sur l’action de l’Eglise Catholique sur le terrain : « L’engagement de l’eglise catholique auprès des personnes vivant avec le virus du sida, l’accompagnement des personnes infectées et affectées sont des priorités pour l’Eglise Catholique. L’accompagnement des personnes et des famille ainsi que l’enseignement de l’Eglise permettent à chacun de  se valoriser dans l’enseignement dans sa dignité des Fils adoptifs de Dieu. Cette dignité oblige à porter un regard neuf sur l’autre et sur le monde. Au lieu de chercher de expédients, l’Eglise propose à l’homme des valeurs pérennes ».

Pour terminer cet exposé, laissons les Africains s’exprimaient :

–          Le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré (Président personnel du comité nationnal de lutte contre le sida)

« C’est un engagement moral quand on est responsable d’une communauté de 12 millions de personnes. En Afrique de l’Ouest, le sida menace la vie de million d’hommes et de femmes. Son impact sur la société est considérable. Le chef de l’Etat doit être à l’avant-garde : la prévention, le suivi épidémiologique, et la prise en charge des malades (…). Face aux organismes internationaux, il faut savoir résister. On peut nous conseiller, mais pas faire à notre place. Les Européens n’éprouvent pas le danger di sida de la même manière que nous. Pour les Burknabés, le danger est immédiat. La pandémie est une réalité visible, elle frappe votre famille, vos amis, les plus proches. En Europe, vous avez peut-être le loisir de faire des thèses pour ou contre la moral. Au Burkina, nous n’avons pas le temps. Il y a souvent un gouffre entre ce que disent les média et ce qui se passe sur le terrain (…). Le débat sur le préservatif, tel que vous le présentez, ne nous concerne pas. Les Français aiment la polémique, c’est leur côté gaulois ! Certains critiquent la position de l’Eglise en prétendant défendre les Africains. Soit. Mais la plupart n’ont jamais mis les pieds chez nous. Je leur conseille de venir faire un séjour au Burkina (…). Se focaliser sur le préservatif, c’est passer à côté du problème du Sida. Beaucoup de gens ignorent le travail de l’Eglise en Afrique. Chez nous le débat sur le sida n’est pas théorique, il est pratique. L’Eglise apporte sa contribution.  Si l’abstinence est un moyen de prévention, nous n’allons pas nous en priver ! En tant que chez d’Etat, j’ai pris des engagements dans ce sens depuis 2002 dans le cadre de la campagne ‘c’est ma vie’. L’objectif était de mettre les gens devant leurs responsabilités. Parmi les engagements proposés, certains faisaient directement appel à l’abstinence : « j’ai décidé de m’abstenir de tout rapport sexuel quand mon mari (ma femme) est absente, et j’ai décidé de m’abstenir de toute relation sexuelle jusqu’à mon mariage ». »

– Paroles d’Evêques Africains :

« J’ai demandé aux Occidentaux de ne pas nous imposer leur unique et seule façon de voir. Dans des pays comme les nôtres, l’abstinence et la fidélité sont des valeurs qui sont encore vécues. Avec leur promotion, nous contribuons à la prévention contre le sida. Nous ne pouvons pas promouvoir l’utilisation du préservatif, mais prêcher les valeurs morales qui, pour nous, demeurent valables, afin d’aider nos populations à se prémunir du sida : l’abstinence et la fidélité ».

– Mgr Simon Ntamwana, Archevêque de Gitega au Burundi.

Il a dénoncé « le glissement de pensée » de l’Occident et son « hédonisme sexuel devenu comme un chemin incontournable » : « ce n’est pas le préservatif qui va diminuer le nombre d’infections du sida, mais certainement une discipline que chacun doit s’imposer pour pouvoir changer d’attitude, une attitude qui va l’aider à échapper à une hédonisme qu’il ne peut plus contrôler ».

–         Mgr Laurent Monsengwo, Archevêque de Kinshasa (RDC), a expliqué que le préservatif « aggrave le problème car il donne une fausse scurité, une sécurité qui n’est pas pas toujours une ».

–    « Pour prévenir l’expansion du sida, du sida d’une manière durable, il faut croire en la capacité des jeunes de vivre une sexualité épanouie et responsble dans les paramètres de l fidélité et de l’abstince » affirme un communiqué de la présidente de la Fédération Africaine d’Action Familiale (FAAF)

CONCLUSION

En conclusion, permettez moi de laissez la parole au Directeur de recherche sur la prévention du sida à l’université de Havard aux Etats-Unis, Edward C Green, qui affirme que « le Pape a scientifiquement raison » :

« la Pape a raison. Ou pour répondre plus précisement : les meilleurs données dont nous disposons confirment les propos du Pape. Il existe une relation systématique mise en évidence par nos meilleurs enquêtes, y compris celle menacées par l’Organisme « Demographic Health Surveys » financé par les Etats-Unis, entre l’accès facilité aux préservatifs et leur usage plus fréquent et des taux d’infection par le virus du sida plus élevé, et non faibles. Cela pourrait être dû e, partie au phénomène connu sous le nom de « compensation du risque », ce qui veut dire que lorsque l’on a recours à une ‘technologie’ de réduction du risque comme le préservatif, l’on perd souvent le bénéfice lié à la réduction du risque par une ‘compensation’ qui consiste à prendre davantage de risques qu’on ne le ferait en l’absence de technologie de réduction du risque ».

Autrement dit, le recours au préservatif, encourage à adopter des conduites à risques.

Confions à Marie, Notre Mère, toutes ces personnes malades. Qu’Elle les accompagne et les conduise au Christ, Celui qui est le Chemin, la Vérité, la Vie.

Prions pour les personnels de santé. Que leurs actions soient toujours au service de l’homme, au service de la dignité de l’homme.

Merci de votre attention.

                                                     Paris, ce 29/03/2009

                                                                     Emmanuel Leclercq

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